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Wat Phra Kaew

Bangkok

Bangkok est une capitale qui vaut le détour ! Grâce à son réseau de transports publics, vous pourrez vous rendre un peu n'importe où, très facilement. Je suis loin d'avoir visité toutes les richesses qu'offre cette mégapôle, mais voici un petit concentré des choses à faire absolument.



Le Wat Phra Kaew et le Grand Palais


Il s'agit d'une ancienne enceinte royale, dont l'architecture vous laissera sans voix. C'est aujourd'hui, le site le plus célèbre de Bangkok. Le billet d'entrée est un peu plus cher que ce qui se fait habituellement à Bangkok, mais il donne également accès au parc Dusit, qui comprend le palais de teck Vimanmek et la salle du trône Abhisek Dusit.

Le Wat Phra Kaew est également appelé Temple du Bouddha d'Emeraude. Celui-ci, abrité dans une chapelle somptueusement décorée, trône sur un autel surélevé. Sa statue est couverte de dorures et de draperies. Au début de chaque saison, le roi change les vêtements de la statue au cours d'une cérémonie solennelle.



L'édifice central présente des murs étincelants, ornés d'une mosaïque de verre peint et d'or à foison. La grandeur de l'édifice contraste avec la petite taille du Bouddha d'émeraude. Perché sur un piédestal à 9m au-dessus du sol, il est presque invisible. C'est un lieu hautement respecté, il ne faut en aucun cas pointer les pieds vers la statue, s'asseoir genous à terre et se tenir bien droit (les gardiens se donnent pour mission de vous informer sur la posture correcte à adopter).

Le Wat Phra Kaew présente d'autres édifices bien conservés, notamment le chedi doré Phra Si Ratana, érigé par Rama IV pour protéger un os du poitrail du Bouddha.





N'oubliez pas, avant de vous y rendre, de vous couvrir les épaules et les jambes. Des chemises et pantalons/jupes sont disponibles en location, à l'entrée.

Dans tous les cas, il est demandé d'ôter ses chaussures à l'entrée d'un temple.


Pour la petite histoire, au XVème siècle, la foudre s'abat sur un temple de Chiang Rai, si violemment qu'elle met à nu des sculptures jusqu'alors oubliées. Parmi elles, une statuette recouverte d'une couche de stuc qui s'effrite. Le revêtement disparaît découvrant un Bouddha en jaspe, d'un vert profond, baptisé Bouddha d'émeraude. La statuette est transportée tout d'abord à Chiang Maï, puis à Vientiane, où elle restera pendant deux siècles, avant que le roi Rama Ier, outré par un tel rapt, la rapporte à Bangkok en 1779, et lui consacre un temple : le Wat Phra Kaew.

Sur les murailles intérieures de l'enceinte, vous pourrez admirer les fresques du Ramakian, version thaïlandaise de l'épopée indienne du Ramayana.



Adjacent, le Grand Palais est un ensemble de 4 palais et jardins. Le roi n'y réside plus et seules quelques antichambres sont utilisées lors de cérémonies officielles.



Le Wat Pho


Construit au XVIème siècle, le Wat Pho était à l'origine un centre d'enseignement de la  méditation et de la médecine traditionnelle. En le restaurant, Rama III en a fait le plus vaste temple de Bangkok, et lui donna pour mission d'assurer la survie des traditions. C'est pour cela que s'y trouve une école de massage, partie intégrante de la médecine thaïlandaise traditionnelle.

On y trouve un Bouddha couché - le plus grand du pays, 45m de long et 15m de haut - entièrement couvert d'or. La statue est modelée en plâtre sur une armature en brique. Elle illustre l'accession du Bouddha au nirvana (la mort du Bouddha, état de béatitude éternelle). Sur la plante de ses pieds, une mosaïque en nacre réprésente 108 scènes de la naissance du Bouddha, mêlant animaux, plantes du paradis, lotus et éléphant blanc.




On se sent extrêmement petit face à cette statue. L'entrée se fait au niveau de la tête du Bouddha. Dans son dos, il y a un grand nombre de petites urnes où les fidèles sont invités à faire un don. Visiblement, l'usage était de mettre une pièce dans chaque urne, car ... c'est ce que faisaient les Thaïs ! La tradition donne un rythme sonore plutôt sympa :)

Le Wat Arun


Il faut prendre un ferry/long tail boat, pour rejoindre ce temple doté d'un chédi de style khmer. Sa structure est entièrement recouverte de fines mosaïques en porcelaine, ce qui lui donne un intérêt particulier.

Ce qui impressionne aussi, à l'entrée, c'est la hauteur du monument. Les marches montent à pic, et pour le grimper, il ne faut pas avoir peur du vertige. De là-haut, on a une vue sympa sur l'autre rive de la ville et les klongs. Il paraît que le lieu est magnifique de nuit... pour nous, ce sera une autre fois !

Au retour, ne soyez pas surpris lorsque le ferry vous mènera sur l'autre rive : on vous demandera de payer un droit d'accès. De mémoire, il ne s'agit que de quelques bahts, mais prévoyez tout de même votre monnaie.










Le parc Dusit et le Vimanmek palace


Si vous voulez vous rendre sur ce site, prenez de quoi vous couvrir les épaules et les jambes, car c'est une propriété royale. Des T-shirts et paréos sont en vente à l'entrée (assez chers).

Pour y aller, nous avons pris un taxi depuis Victory Monument, car le site est inaccessible en BTS ou MRT.

Pour la petite histoire, Rama V entreprit d'exprimer les styles européens à la manière thaïlandaise, à la suite de son premier voyage en Europe en 1897, ce qui donna le parc Dusit. Parmi les lieux du parc, importants à visiter, il y a le palais Vimanmek. Il compte 81 pièces, salles et antichambres, qui lui confèrent le titre de plus grand bâtiment en teck doré au monde. Il servit de résidence à Rama V au début du XXème siècle. La visite est intéressante, on se projette assez facilement dans le décor du siècle précédent.



La petite salle du trône, quant à elle, a été construite en 1904, pour accueillir le trône de Rama V. Elle présente une magnifique exposition de trônes et couronnes. Malheureusement, les photos étaient interdites pour éviter la détérioration par les flashs. Cette petite visite vaut le détour, les trônes sont très élaborés, minutieux et tout simplement magnifiques. L'exposition promeut l'artisanat du pays, très fortement.

Les canaux sur le Chao Praya


La rive ouest de Bangkok est traversée par trois artères principales, les klongs Bangkok Noi, Bangkok Yai et Bang Kruay, du sud au nord. Pour sortir un peu des chemins prisés par la masse de touristes, il y a la possibilité de parcourir les canaux en bateau. On découvre ainsi un visage très différent de la ville : des maisons en bois sur pilotis, de la verdure, du calme.




L'option que nous avons choisie est de louer un long-tail boat pour nous deux. Pour nous y rendre, nous nous sommes arrêtés à l'arrêt de BTS Saphan Taksin. Là-bas, vous ne pourrez pas louper les propositions commerciales pour des balades en bateau.
Comme nous voulions quelque chose de différent, nous avons payé un peu plus cher; mais le "luxe", c'est que nous avons pu choisir notre itinéraire, demander des arrêts et un terminus, en fonction de nos envies de visites. En plus, c'était plus romantique !

Yaowarat (chinatown)


De jour, on y trouve un long marché, très étriqué. On ne s'y balade pas, on s'y faufile au milieu de piles interminables de bijoux fantaisies et autres accessoires de mode en plastique, de tissus, de boutons.

Le soir, la rue principale se transforme en véritable restaurant extérieur, avec des tables installées partout en bord de route. L'ambiance est bien là, les couleurs, les saveurs et les odeurs aussi (je ne pense pas du tout à la découpe de Durian qui s'est faite sous nos narines non initiées ^^). Nous avons donc choisi de dîner dans la rue, pour profiter de cette atmosphère bien atypique.

De plus, beaucoup de restaurants servent de la soupe d'aileron de requin ("shark fin soup"). Nous avons choisi de les éviter, pour éviter de cautionner cette cuisine... même si notre protestation a l'ampleur d'une goutte d'eau dans l'océan.



Pour vous y rendre, arrêtez-vous à la station de BTS Hua-Lampong, et là, demandez à un taxi de vous mener à Yaowarat.

Le marché Chatuchak


Il s'agit du plus grand marché découvert du monde, autant dire un labyrinthe dans lequel se perdre devient un plaisir. Il est ouvert uniquement le week-end. Tout est très bien organisé... mais il faut juste savoir où l'on veut se rendre ! Ce qui est sûr, c'est qu'on ne ressort jamais par l'endroit où on est rentré. C'est vraiment IMMENSE ! Mais on y trouve tout.

Bien plus que des mots, allez-y pour faire votre propre opinion.

Pour vous y rendre, arrêtez-vous à la station de MRT Chatuchak Park, elle donne directement sur le marché. Au pire, suivez la foule ! On vient de loin pour y faire ses emplettes.



Erawan museum


A l'entrée d'un joli parc, cette immense statue d'éléphant à 3 têtes, est érigée sur un piédestal, tout aussi immense. Elle fait 29 m de haut et 39 m de long, et est en cuivre.

Sous le ventre de l'éléphant, la découverte n'en est que plus grandiose. On accède à une salle de style surréaliste, construite en trois niveaux, symbolisant chacun une partie du cosmos thaï, avec 4 piliers illustrant les scènes de différentes religions. Les décors sont constitués de mosaïques, et le dôme vitré représentant le monde, est coloré et impressionnant.

Un escalier en colimaçon mène au ventre de l'éléphant. On accède alors à une pièce bleue, représentant l'éden, où trône une magnifique statue du Bouddha.

Le meilleur moyen de vous rendre à Erawan museum, est d'aller jusqu'à Bearing en BTS, puis de prendre un taxi. L'aller coûte environ 70 TBH avec le taxi-meter.



Extraits de Thaïlande, the natural guide, aux éditions Pages du monde 

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